Tous les billets sont listés ici et classés par titres et mois dans la boîte Archives.

... qui essaie de prouver qu'il en a deux et de hausser le niveau de son QI à hauteur de celui du pied de porc en gelée : pourriez-vous, triste sire, m'indiquer comment patcher le système de contact utilisé sur ce site plutôt que vous amuser - on a les joies de son âge, c'est vrai, mais enfin ! - à le détourner pour pourrir ma boîte email ? Allez, prouvez que l'intelligence ne vous fait pas (complètement) défaut !

Vous pouvez aussi continuer à tenter de "hacker" le site et tout ce qu'il contient - des failles, il doit y en avoir pléthore, à n'en pas douter.

Sur ce, je vais vomir. J'ai procédé à quelques modifications sur le site ce soir :

• j'ai fusionné les boîtes Radioblog et En écoute en une seule boîte
• j'ai fusionné les boîtes Membres et Infos site en une seule boîte
• j'ai désactivé le sondage, ayant tiré de ses résultats ce que je désirais savoir : la skin Wrap a obtenu le plus grand nombre de suffrages
• j'ai déplié la boîte de recherche, pour plus de commodité, et y ai ajouté un champ de recherche sur le TLFI
• eu égard au compactage des boîtes latérales, j'ai modifié leur disposition à droite
• j'ai amélioré la présentation des fils RSS, en mettant à jour la librairie RSS
• j'ai ajouté des liens RSS dans la boîte Syndication
• j'ai mis à jour les archives du mois d'août

Avec le StripGenerator, on peut créer de chouettes strips ou de simples vignettes en noir et blanc. Les créations peuvent être sauvegardées dans la galerie ou envoyées par mail à un ami. Voici ma création, malicieusement intitulée "Rentrée des classes" :

Sur Witty Comics, on peut très facilement créer un strip et si l'on est membre (l'inscription est gratuite) l'ajouter à la galerie du site :

Il y a quelques jours, Gptau, un visiteur, m'invita par mail à visiter OrganicHTML, en assortissant ce lien d'un commentaire enthousiaste : "un peu de poésie dans ce monde de brutes !" OrganicHTML est une application Flash qui génère, à partir de l'URL d'un site, un bizarre quoique ravissant bouquet de fleurs exotiques et fantaisistes.

"L'adresse de votre site offre un joli et curieux bouquet !", écrivait mon correspondant. Ma curiosité piquée au vif, j'entrai vite l'adresse de mon site et me vis offrir en retour ces maigres et vénéneuses "fleurs maladives", qu'évoquait Baudelaire dans la Préface de son scandaleux recueil et qui me font l'effet de veuves endeuillées :


Je dois confesser que je jalouse terriblement Tanet, dont le site Loisirs14 a droit au contraire aux hommages de cette éclosion délicieuse :


C'est sur le très bon blog de Jean Véronis, Technologies du langage, que Gptau a déniché ce lien. Comme l'explique Jean Véronis dans ce billet, soucieux de savoir sur quel principe reposait la génération de la fleur, il a contacté Christine Sugrue, l'artiste qui a développé l'application. Celle-ci explique que le script "utilise un certain nombre d'éléments de la page, liens, texte, couleurs, images, flash et structure des tables" pour générer la fleur. En conséquence, elle constate avec regret que, puisque le générateur repose beaucoup sur l'organisation des tables d'une page, "les sites CSS sortent comme des tiges à l'aspect plutôt triste". J'opine du chef ! Piochées sur le journal de Deee, ressuscité - le journal, pas Deee, pas encore... - ces deux citations tirées du Journal Inutile de Morand :
- "Le plus grand ennemi de l’écrivain, c’est le lecteur ; tôt ou tard, s’il en a, il écrit en pensant à lui."
- "Il faut savoir finir : ébauche égale débauche." Ah, voilà la rentrée qui se profile dangereusement ! A l'impatience de retrouver les élèves - repris de justice inclus, c'est assez dire - succédera bientôt l'abattement généré par le travail de forçat auquel est astreint tout enseignant consciencieux, sinon zélé. Je vois quelques esprits taquins et prompts à la pinaille qui sourient-jaune en lisant ces lignes, songeant qu'un fonctionnaire n'a sans doute de la notion de "travail" qu'une idée amoindrie, quand encore il en a une ! A ceux-là, je rétorque : prenez donc la place d'un enseignant sérieux et appliqué (les deux épithètes font toute la différence, notez-le bien) pendant une semaine, dans un collège de banlieue chaude notamment, et sans doute conviendrez-vous alors que les insinuations ironiques et blessantes dont les profs font l'objet n'ont d'autres fondements que ceux, que je botterais volontiers, des imbéciles qui les colportent - et j'eusse aussi bien pu écrire "cloportes" en l'occurrence. Na.

Les vacances donc touchent à leur fin. Comme elles avaient commencé à l'ombre bienveillante de Jane Austen et de son roman Pride and Prejudice, j'ai symboliquement choisi de les refermer avec une autre lecture austenienne, l'avant-dernière, car j'ai presque épuisé la source. Northanger Abbey est un roman frais et divertissant, dans lequel l'auteur dépeint, avec la délectation légitime que le diable éprouve à faire ses mauvais tours, les mesquineries de la bonne société anglaise, réfugiée à Bath, ville d'eaux réputée à l'époque pour ses vertus curatives. Jane Austen déploie dans ce roman, écrit en 1803 et publié 15 ans plus tard, une ironie sans finesse, certes, mais alerte ; elle y raille, avec une cruauté amusée et attendrie, l'esprit romanesque de son héroïne, Catherine, épigone anglaise d'Emma Bovary (si tant est qu'on puisse taxer d'épigone un personnage dont la création est antérieure à celle de son modèle... ), présentée comme une jeune fille un peu gourde, dont l'imagination a en outre été déréglée par la lecture passionnée de romans gothiques.

Le roman noir était alors à la mode en Angleterre et Austen s'amuse en faisant jouer, sans nuance, aux chapitres XXI et sq. de son roman, les grosses ficelles du genre et en calquant le caractère de Catherine sur celui d'Emily St Aubert, l'héroïne de The mysteries of Udolpho, roman gothique fort en vogue à la fin du XVIII^ème siècle. Dans ce best-seller, Ann Radcliffe prenait plaisir à déclencher le mécanisme de l'effroi chez son héroïne, une jeune orpheline, séquestrée par le ténébreux Montoni dans son terrifiant château. Jane Austen affiche presque sans fard son intention parodique, mais le lecteur n'est toutefois pas dupe du procédé et peut savourer en conséquence le plaisir d'une lecture, malgré tout, "à double fond".

Consciente de s'être laissée empoisonner par ses lectures, Catherine en vient à faire les réflexions suivantes, avec une naïve lucidité :

Ah ! Voici de quoi alimenter les longs et infructueux débats avec ma contradictrice préférée : j'ai nommé Deee, capable de se lever en pleine nuit pour regarder Eurosports et elle-même grande sportive à ses heures. Desproges, décidément, n'a pas fini de me manquer et m'apparaît un soutien spirituel bien plus ferme que les Evangiles :

"Françaises, Français, Belges, Belges, lecteur chéri mon amour" *,

Je vous prie de bien vouloir agréer l'expression de mon désarroi le plus profond, quant à l'aspect négligé que présente ce site depuis deux jours : ces grandes trouées virginales qui ponctuent de leur blancheur liliale les billets ici et là (cf. le billet d'hier pour illustration flagrante du phénomène), ça fait négligé, j'en conviens. Je décline cependant toute responsabilité dans ce désastre : c'est rien que la faute à Free, que j'utilise pour héberger les fichiers Flash et mp3 de ce site, et qui procède ces jours-ci à une énième maintenance sur ses serveurs. En conséquence, je n'ai plus d'accès à mes sites, ni à mes répertoires, ni à mon FTP et toutes les ressources de ce site hébergées chez Free sont inaccessibles. Les fichiers Flash, les lecteurs mp3, etc. ne se chargent pas et/ou ne s'affichent pas. Il ne s'agit pas d'un bug, mais d'une faiblesse que j'espère passagère.

Patience, patience, donc... "Quant à ces féroces soldats, je le dis, ce n'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes." *

* Pierre Desproges Voici un tinyware (opterons-nous pour la traduction "minusculutilitaire" en français ?) de 88 Ko, dont il serait bien dommage de se priver. J'ai découvert Snippy sur Les trouvailles de Pierre, le blog de Pierre Renaud, sur lequel l'auteur recense des gratuiciels qu'il teste et publie des descriptifs de sites remarquables, insolites ou incontournables. D'ailleurs, un fil RSS des dernières entrées du blog de Pierre Renaud est disponible sur Saute-Mouton, dans la boîte Syndication, catégorie "Insolites". J'ai généré (non sans mal) ce fil avec Wotzwot, un remarquable outil en ligne, qui permet de créer des fils RSS pour n'importe quelle page web, à condition de bien maîtriser la structure de la page en question. Le générateur n'est pas d'un emploi très simple au premier abord (ni au second d'ailleurs... ), mais quand on parvient à le maîtriser, on s'aperçoit qu'il rend de fiers services !

Enfin je m'égare ; c'est de Snippy que je voulais toucher quelques mots. Snippy sert à faire des captures d'écran. Pourquoi utiliser Snippy, plutôt que d'autres logiciels dévolus au même office ?

1. Snippy pèse 88Ko, là où d'autres logiciels du même genre dépassent allègrement le méga
2. Snippy est très simple à utiliser, car il ne regorge pas d'options à foison : il compte un seul panneau de configuration
3. Snippy est gratuit
4. Snippy ne nécessite pas d'installation. On glisse simplement l'exécutable téléchargé dans un dossier de son disque dur ; ensuite, on crée un raccourci dans le menu Démarrer, pour que Snippy se lance automatiquement à l'allumage du PC ; on le trouve alors, discrètement niché dans la barre des tâches, sous forme d'une icône représentant une paire de ciseaux.

C'est précisément là que Snippy se démarque de la concurrence : il permet de découper l'écran aux ciseaux. Une fois que j'ai pressé la touche de raccourci F11 (configurable), le curseur de la souris se transforme en un crayon, avec lequel je dessine la portion d'écran que je souhaite capturer. Tout est permis : je peux déterminer n'importe quelle forme en arabesque. Quand j'ai fini, ma sélection est automatiquement copiée dans le presse-papiers et je n'ai plus qu'à la coller dans une autre application, comme un programme de retouches graphiques. La petite animation qui suit montre Snippy à l'oeuvre, conjointement avec Photofiltre :


Mais je peux aussi directement coller le contenu du presse-papiers dans PngOptimizer ; dans ce cas, la capture est automatiquement générée au format *.png, comme le montre l'animation suivante :


Il est toutefois possible de découper une forme rectangulaire aux contours nets, en maintenant la touche Shift enfoncée pendant la sélection de la zone à capturer. En outre, quand on "découpe" une fenêtre d'Internet Explorer, l'URL de la page est simultanément copiée dans le presse-papiers, associée à la capture. Ceci s'avère très pratique, quand on inclut la capture dans un mail, puisque l'adresse de la page web mentionnée est automatiquement collée avec l'image. Enfin, la taille du crayon et la couleur du trait de découpe sont customisables dans le panneau de configuration. Pour conclure, je dirais que les utilisateurs de Windows XP n'ont aucune raison de se passer de pareil tinyware The Ticker designer est un générateur en ligne d'étiquettes destinées à afficher un compte-à-rebours, graphique et customisable, jusqu'à un prochain anniversaire, les prochaines vacances ou un événement quelconque. Par exemple, cette image, que je peux ajouter en signature sur un forum ou sur un billet dans un blog, indique qu'il me reste, à compter d'aujourd'hui, 11 malheureux jours avant la reprise de l'école :


L'image suivante montre qu'il faudra attendre 4 mois avant Noël :


et celle-ci que je dois perdre 3 kilos pour atteindre mon poids idéal :


Mais le plus drôle - à tous les sens du terme - sur Ticker Factory, c'est la présence d'un "ticker" permettant - je cite en traduisant - aux femmes qui essaient d'avoir un bébé et qui surveillent leur cycle menstruel pour optimiser leurs chances, de déterminer précisément leur cycle menstruel, le jour de leur ovulation et les jours suivant l'ovulation Rien d'étonnant finalement quand on découvre que le site est sponsorisé par FertilityFriend.com, un site qui propose un générateur de calendrier d'ovulation, supposé aider la femme désireuse d'enfanter à déterminer avec précision le jour de son ovulation et donc, à planifier les moments de son cycle où elle sera la plus fertile... et où son mari devra en conséquence la culbuter avec un zèle particulier Ceux qui aiment annoncer dans l'édito de leur site les nouveautés récemment mises en ligne pourront assurément tirer profit d'un "Flickr Toy" de qualité qui vient de sortir et que le bouche-à-oreille webesque est en train d'intrôniser : Magazine Cover est un générateur en ligne, destiné à générer une couverture de magazine. L'utilisateur choisit l'image de fond, arrange la mise en page et rédige le contenu textuel, autrement dit le nom du mag', les titres et les intertitres figurant sur la couv'.

Au fond, le rôle d'un éditorial consiste à chroniquer les nouveautés du site et à attirer l'attention des visiteurs sur les articles-phares. De ce point de vue, il fonctionne comme une couverture de magazine, dont le propos est à la fois d'attirer l'oeil du chalant et d'offrir un sommaire de son contenu. Dès lors, pourquoi ne pas présenter l'édito de son site sous forme de couverture de magazine, en mettant en exergue les dernières nouveautés ? En outre, les "anciens numéros" (publiés dans des éditos antérieurs) pourraient être archivés sous la forme, imagée et ludique, d'une collection de couvs'.

Voici, à titre d'exemple, à quoi pourrait ressembler l'éditorial du mois d'août de Saute-Mouton. Les titres, gros ou petits, de la couv' sont cliquables et conduisent le visiteur sur le billet ou l'article correspondant sur le site.



Fabriquer la couverture

Pour fabriquer la couverture, on utilise le générateur Magazine Cover mentionné plus haut. Comme image de fond, on a tout intérêt à choisir une image publiée sur Flickr, LE site de publication en ligne et partage de photos. Il faut respecter deux conditions dans le choix de la photo :

1. que cette image soit publique (ceci est indiqué par une icône placée dans un cartouche, en regard de la photo sélectionnée)
2. que cette photo existe en grande taille. On peut vérifier ce dernier paramètre, en cliquant sur le bouton View all sizes, placé au-dessus des photos disponibles dans plusieurs tailles.

Pour trouver des photos sur un thème précis, le mieux est d'exploiter le système de "tags" de Flickr : les utilisateurs publient généralement leurs photos en les "taggant", c'est-à-dire en les assortissant de plusieurs mots-clefs. Il suffit de lancer une recherche sur un tag précis pour trouver une série de photos en rapport.

Une fois qu'on a trouvé la photo de la couv', on s'occupe du rédactionnel, en remplissant les champs de formulaire du générateur avec des titres annonçant les dernières nouveautés de son site, qu'il s'agisse d'articles, de news ou de diaporamas. La couverture générée en première instance peut nécessiter des retouches, car il arrive que les titres se chevauchent. Il suffit d'appuyer sur le bouton "Précédent" du navigateur pour revenir au formulaire du générateur et y porter les modifications idoines. Une fois qu'on a obtenu la couverture désirée, on l'enregistre sur le disque dur (clic droit de la souris > enregistrer sous dans le menu contextuel... )

Redimensionnement et retouches

L'image générée [la voir] est de grande taille (800x600) et de très bonne qualité. Il est nécessaire de la redimensionner pour la publier sur le web. J'utilise pour ce faire le logiciel de retouches graphiques Photofiltre, qui a l'avantage d'être gratuit, français, de grande qualité et simple d'emploi. Je ramène la taille de l'image produite à 50% de sa valeur et je sauvegarde le résultat sous un nom explicite, de structure fixe : magazine_moisannee.jpg, soit magazine_aout2005.jpg pour la couverture du mois d'août.

Puisque Photofiltre est ouvert, j'en profite pour retoucher la couverture, en jouant sur les couleurs notamment, car les couleurs du modèle produit par le générateur ne sont pas customisables. J'utilise, entre autres, la fonction Inversion RVB, située dans le menu Réglages de la barre d'outils de Photofiltre, afin de produire des versions alternatives de l'image d'origine, jusqu'à trouver une combinaison satisfaisante :



Rendre l'image cliquable

Une image dont certaines zones sont cliquables s'appelle une image-map. On dit qu'on "mappe" une image, quand on délimite sur celle-ci des zones, de formes et de tailles variées, qui seront cliquables et associées à des liens. Il existe plusieurs logiciels pour générer automatiquement le code d'une image-map ; j'ai retenu pour ma part MapExpert Pro. Il s'agit d'un shareware gratuit (sic) : on peut l'utiliser pendant 30 jours. Au bout des 30 jours, on doit s'enregistrer pour obtenir une clé de licence, laquelle est gratuite dans le cadre d'une utilisation privée, non commerciale et à but non lucratif.

Une fois qu'on a téléchargé, installé et lancé Codexpert, on sélectionne notre couverture de mag' dans l'assistant qui s'affiche au démarrage et on renseigne le nom de la page *.html qui sera produite : test.html, par exemple. (En réalité, on n'utilisera pas cette page ; on se contentera de récupérer une portion de son code-source pour le copier-coller.) L'interface du programme affiche alors l'image à mapper. A la souris, on y délimite les zones qui seront cliquables, soit en traçant des rectangles, soit en traçant des polygones, comme suit :


Dès qu'on a délimité une région, une boîte de dialogue surgit. Elle contient des champs à renseigner : d'abord, on associe à la zone le lien relatif qu'elle pointera ; ensuite, on lui donne un titre explicite, car il s'affichera dans une infobulle au passage de la souris ; en revanche, on laisse le champ target vide :


Quand on a fini de délimiter toutes les zones cliquables sur les titres, on sauvegarde le projet, ce qui a pour effet de créer la page test.html, qu'on ouvre aussitôt dans son navigateur, afin de vérifier la validité de l'image mappée. Si le résultat nous convient, on n'a plus qu'à récupérer le code de l'image-map :

1. en premier lieu, on visualise le code-source de la page (menu Affichage > Source)
2. ensuite, on sélectionne et copie tout ce qui se trouve entre les balises <body> et </body>
3. pour finir, on colle la sélection à l'endroit où on veut afficher notre couverture cliquable, dans l'édito de notre site avons-nous dit.

Ultimes arrangements

Les utilisateurs de GuppY devront faire quelques manipulations sur le code qu'ils viennent de coller et qui devrait ressembler à l'échantillon ci-après :

1. d'abord, ils doivent corriger le chemin de l'image mappée, en précisant qu'elle se trouve dans le répertoire img/ (en jaune sur la capture d'écran ci-dessous)
2. ensuite, ils doivent uploader l'image en question dans le répertoire img/ de leur site
3. enfin, ils doivent compresser le code, c'est-à-dire en éliminer tous les sauts de ligne, afin qu'il tienne sur une seule ligne. (L'utilisation du GuppYHTMLOptimizer est recommandée !)

La couverture de mag' obtenue

Voici une autre couverture pour le numéro d'août de Saute-Mouton mag', créée en suivant la méthode que je viens d'exposer :



Archiver les vieux numéros

L'édito a beau changer tous les mois, le contenu du site lui ne se perd pas, mais croît au contraire. Avec ce système de couvertures cliquables, on peut présenter sous une forme sympathique et originale les archives d'un site : il suffit de copier-coller dans un article, qui fera office de sommaire général, le code correspondant à chaque couverture mensuelle publiée dans l'édito. S'afficheront alors toutes les couvertures des "vieux numéros" mensuels du site, dont les titres cliquables conduiront toujours le visiteur au contenu associé. J'en touchais hier un mot en passant, dans mon billet vespéral ; j'y reviens aujourd'hui : Dreamland est le titre du premier album de la discrète Madeleine Peyroux, sorti en 1996 et salué à l'époque par Time Magazine comme "la performance vocale la plus excitante, la plus prenante, de l'année", en témoigne ce titre, espiègle et malicieux, Was I ? :


La chanteuse, âgée de 22 ans à l'époque, fit l'expérience d'une consécration fulgurante, qui tout à la fois l'enchanta, par les perspectives qu'elle lui ouvrait (faire la première partie de Cesaria Evora, jouer dans les grands festivals de jazz, se produire à Lilith Fair...) et l'effraya, au point qu'elle préféra, comme elle dit, "prendre du recul" et se soustraire aux feux de la rampe. Rien d'étonnant, quand on sait que la demoiselle, d'origine géorgienne, mais qui a grandi à Paris, élevée par une mère professeur de Lettres, a longtemps été chanteuse de rues, arpentant le quartier latin, avec des groupes de musiciens de rue, comme les Riverboat Shufflers.

Elle battit donc en retraite et attendit huit longues années avant de sortir son second album, Careless love, énergique mélange de blues acoustique, de vieilles reprises jazz (tel "J'ai deux amours" de Josephine Baker) et de ballades folk aux modulations country. Mais le joyau de ce précieux bazar reste le titre "Don't wait too long", composition personnelle de l'auteur, associée à Larry Klein et Jesse Harris (connu pour ses contributions aux albums de Norah Jones) :

J'étais partie à la FNAC pour acheter un lecteur de mp3 ; je reviens avec 4 CD et sans lecteur, naturellement. Outre l'album de Leslie Feist, dont j'ai déjà parlé ici, la compil Jazz Masters of Acoustic Guitar du label Sagajazz, l'album Dreamland de la délicieuse Madeleine Peyroux, j'ai fait main basse sur une autre remarquable sélection jazz, sortie chez Saga. Ballads, comme son nom l'indique, rassemble une vingtaine de ballades chantées par Ella Fitzgerald, dont celle-ci, intitulée Looking for a Boy, que je passe en boucle, et pour cause :