Trop bien pour IE
 
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Le carnet
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Tous les billets sont listés ici et classés par titres et mois dans la boîte Archives.

Two lovers teaching each other how to kissJe n'ai jamais eu l'âme artiste ; c'est pourquoi un ludo-site comme Mr Picassohead m'apparaît une planche de salut, méritant bien l'hommage d'un billet.

Cette application Flash soignée permet au premier venu de jouer les Picasso. En effet, on dispose d'éléments copiés d'après les oeuvres de Picasso et ordonnés en catégories (formes abstraites, visages, yeux, bouches, nez, cheveux, etc), qu'on arrange à sa convenance sur une toile, par simple glisser-déposer. Grâce à quelques outils, on peut manipuler les formes, les coloriser, les faire pivoter, les redimensionner, etc. Lorsque notre grand oeuvre est achevé et qu'on l'a signé, on le sauvegarde pour qu'il soit exposé dans la galerie, à l'abri des outrages du temps (à propos, qu'il suspende donc un peu son vol celui-là). On peut aussi l'envoyer à un ami (ou ennemi), qui ne manquera pas d'admirer (ou de déplorer) notre talent - c'est selon. Ce correspondant recevra par voie électronique (n'ayez crainte, c'est sans douleur) un lien direct vers la création, par exemple : http://www.mrpicassohead.com/canvas.html?id=73f3b80

Be a Picassonova, qu'on pourrait rendre par "Jouez les Picasanova !" est une variante de l'application d'origine, dédiée aux amoureux et à la Saint Valentin : vous pourrez y représenter votre "coeur mis à nu" sur une toile cordiforme que vous saturerez sans retenue de "Always", "Be my valentine", "I love You" et autres romantiseries de bazar.

Apparemment, des versions adaptées de la première sont temporairement mises en ligne, lors d'occasions spéciales comme les fêtes de Noël, entre autres. En s'abonnant à la newsletter du site, on peut être averti de ces happenings. Est-ce indispensable ? me demandez-vous. Sans hésiter, je réponds "oui", car rien ne justifie que quiconque se prive ici-bas de la moindre futilité wink
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Isa, le 07.08.2005 - 13:57
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Image finale du film de CapraMa soirée d'hier s'engagea sur un film, It's a wonderful life de Franck Capra, featuring son acteur fétiche, le séduisant James Stewart (n'en doutez plus : je confesse aussi un faible pour Cary Grant et Humphrey Bogart... ) et la non moins séduisante Donna Reed. J'avais acquis le DVD, l'esprit plein de la pétillante comédie Arsenic et vieilles dentelles qui valut à Capra sa renommée, et ne doutais point - ou plutôt comptais que - ce film égalerait l'autre. Quelle méprise ! It's a wonderful life est une réalisation lisse, inodore et sans saveur, dont les allures de Conte de Noël pour enfants ne sont pas seulement imputables au fait que l'histoire s'achève au pied d'un sapin illuminé, un beau soir de réveillon. Une mièvrerie diffuse nappée de bons sentiments ad nauseam, un épilogue caricatural qui ne sacrifie rien à la tradition de la happy end hollywoodienne, le décor pasteurisé et édulcoré d'une petite ville américaine enchanteresse, à en juger par l'excessive (et pour tout dire irréaliste) solidarité prévenante dont font montre ses habitants - bref, si j'ai comme il se doit verser ma petite larme (comprendre : si j'ai tant pleuré que j'en hoquetais de suffocation), je ne saurais dire combien grande fut ma déconvenue.

Une petite anecdote toutefois : à la fin, le bon apôtre George Bailey est sauvé de la banqueroute grâce à l'improbable générosité des habitants de Bedford Falls, mais les 8000 dollars égarés par l'oncle du héros restent entre les mains de l'acariâtre Mr. Potter, qui les a traîtreusement usurpés, et le film passe sous silence le sort de ce dernier, négligeant d'étancher la légitime soif de vengeance du public, qui, au train où allaient les choses, s'attendait comme de juste à recevoir en holocauste l'icône réconfortante de la crucifixion du malfrat, abandonné à la vindicte populaire. Or, il n'en est rien ; Capra relègue Potter à la sinistrôse de son existence de cloporte, omettant de le châtier pour sa mauvaise conduite et de l'envoyer rôtir dans le souffre brûlant de l'Hadès. Révolté par l'insoutenable spectacle de l'impunité du gredin, le public inonda littéralement le réalisateur de missives peu amènes, qui toutes réclamaient réparation, à grands renforts d'invectives. C'est vrai, zut, à la fin, si on a l'audace de livrer un film si navrant de conformisme, encore faut-il en respecter scrupuleusement les codes. J'en conclus donc, avec une parfaite mauvaise foi, que le public consent à marcher dans une intrigue insipide, à l'expresse condition d'être caressé dans le sens du poil, de n'être pas "dérangé" dans ses habitudes (et son "horizon d'attente" n'a certes pas l'exquis raffinement chrétien de celui d'un critique de Télérama wink)

Emma de Jane AustenEtant d'un naturel optimiste (allégation jetée en pâture à simple titre de transition, car pour le reste sujette à caution), je me consolai dans la perspective qu'offrait ma seconde partie de soirée : j'avais projeté de finir la lecture d'Emma, mon troisième pavé austenien de l'été. Si je dois confesser la mine basse que la déception l'avait emporté sur mon enthousiasme initial à l'endroit de Jane Austen, j'espérais secrètement que les 200 dernières pages du roman rachèteraient la relative médiocrité (au sens étymologique du terme) des 350 premières. Il n'en fut rien. Emma m'a déplu et déçue. Il ne me reste que l'amertume de constater un graduel désenchantement, depuis l'éclat de Pride and Prejudice (que je maintiens) à ce dernier volume bien terne, de sorte que ce n'est pas sans une certaine appréhension que j'envisage la lecture de Persuasion ou de Northanger Abbey...

Casanière attitude

Voici quand même deux extraits d'Emma, dont j'apprécie la teneur, à laquelle je souscris, et que je dédicace sans malice à Deee, puisqu'il y a peu nous nous entretînmes de ce sujet, dans des termes moins bien choisis, mais tout aussi éloquents :

Emma s'aperçut vite que son compagnon n'était pas d'une humeur sereine. L'obligation de s'habiller, de sortir par un temps pareil, l'idée d'être privé d'une soirée en compagnie de ses enfants, représentait pour Mr. Knightley des maux, ou du moins des désagréments qu'il était fort loin de goûter. Il n'attendait de cette visite rien qui pût approcher de près ou de loin le prix qu'il la payait, et il exprima son mécontentement durant tout le trajet de Hartfield au presbytère.

"- Il faut vraiment qu'un homme ait bonne opinion de lui-même pour oser demander à des gens de quitter leur feu et d'affronter un temps pareil pour lui rendre visite, dit-il. Il faut vraiment qu'il se considère comme une compagnie des plus précieuses... Jamais je n'oserais faire une chose pareille ! C'est totalement absurde ! Quand il neige comme aujourd'hui ! Quelle folie d'empêcher ses amis de rester tranquillement chez eux, et quelle folie, d'ailleurs, de ne pas demeurer tranquillement chez soi lorsqu'on en a le loisir ! Nous nous lamenterions si nous étions forcés de sortir par devoir ou par obligation professionnelle et nous voici, vêtus très probablement moins que de coutume, en route, et de notre plein gré, pour la maison d'un étranger. Nous n'avons point la moindre excuse, et nous refusons, en agissant ainsi, d'écouter la voix de la nature qui nous dit clairement, par le biais de chacun de nos sens, de rester chez nous et de nous abriter autant que nous pouvons... Oui, nous voici, en route pour aller passer chez autrui cinq heures sans intérêt, et qu'y dirons-nous ou qu'y entendrons-nous que nous n'ayons entendu ou dit hier soir et ne risquions d'entendre ou de dire demain ? Nous voici, nous aventurant dehors par un temps affreux pour ne revenir que sous des cieux probablement plus hostiles encore !... Quatre chevaux, quatre domestiques, et ils sont sortis pour rien, simplement pour conduire cinq créatures vaines et frissonnantes dans des salles encore plus glaciales et vers une société encore plus ennuyeuse que celles qu'elles eussent trouvé chez elles."

Emma ne se sentait pas la force d'apporter à son beau-père l'enthousiaste approbation qu'il était certainement accoutumé à recevoir ni de rivaliser avec les "très juste, mon amour" dont sa compagne devait habituellement gratifier Mr. John Knightley, mais elle se maîtrisa suffisamment pour se retenir de faire la moindre réponse. Incapable de se soumettre, elle ne voulait cependant pas se montrer agressive et son héroïsme ne pouvait aller au-delà du silence. Elle laissa donc discourir son compagnon, se contentant pour sa part de s'occuper des vitres de la voiture en gardant un mutisme absolu.


Tous les invités se trouvaient au salon lorsque Mr. Weston fit son apparition. IL était rentré chez lui pour un dîner tardif puis s'en était allé aussitôt à Hartfield. Ses intimes s'attendaient trop à son arrivée pour s'en étonner mais tout le monde l'accueillit avec joie, Mr. Woodhouse étant lui-même aussi ravi de le voir qu'il en eût été navré quelques heures plus tôt. Mr. John Knightley seul en resta muet de surprise. Il ne comprenait pas qu'un homme ayant la possibilité de passer tranquillement la soirée chez lui après cette dure journée à Londres pût ressortir et faire un demi-mile dans le seul but de se retrouver chez un étranger au milieu d'une société mêlée qui exigerait de lui mille efforts de politesse jusqu'à des heures indues. Comment cet homme pouvait-il supporter tout ce bruit quand il était debout depuis huit heures du matin et se trouvait à présent libre de se reposer ? Comment pouvait-il encore bavarder, alors qu'il aurait pu se taire après toutes ces heures passées en discussions multiples ? Comment faisait-il pour n'avoir point envie de solitude après n'avoir pas eu de tout le jour une seule minute de tranquillité ? Au lieu de rester paisiblement au coin du feu, cet étrange personnage se précipitait de nouveau vers de mondanités par une nuit glaciale où il était même tombé un peu de neige fondue, et il n'avait point l'excuse d'être venu chercher sa femme pour la ramener plus vite chez lui puisque son arrivée prolongerait la soirée plutôt qu'elle ne l'écourterait... Tout cela était incroyable et Mr. John Knightley en conçut un indicible étonnement.


Sagesses

Pour mettre un terme à ce billet prolixe, encore cet extrait des discours d'Emma, "chienne de garde" avant l'heure :

"- Mais vous serez quand même vieille fille ! C'est tellement affreux !

- Cela n'a aucune importance, Harriet. Je ne serai pas pauvre et c'est le manque d'argent seul qui rend le célibat méprisable aux yeux du monde. Une femme sans revenus suffisants est condamnée à devenir une vieille fille désagréable et ridicule, objet favori des railleries enfantines, alors que riche elle jouirait malgré tout du respect de chacun et serait à même de faire preuve d'autant d'intelligence que la première venue. Il ne faut point se hâter de taxer la société d'injustice ou d'aveuglement sous prétexte qu'elle témoigne de semblable parti pris, car la gêne pécuniaire favorise la mesquinerie et finit par aigrir le caractère. Les êtres qui mènent une existence difficile évoluent obligatoirement dans un cercle réduit et souvent inférieur, et l'on peut s'attendre à trouver en eux des esprits bornés et revêches."


"Revêche" : cette épithète, dont j'use rarement, s'est imposée à moi à la relecture de ce passage et je me promets de la convoquer plus souvent dans mon babil à l'avenir.

Si profonde fût sa détresse, Emma était trop jeune et trop naturellement gaie pour que le retour du jour ne lui apportât pas un soulagement. La fraîcheur et l'aspect souriant du matin font naître dans les jeunes esprits de puissantes analogies et ceux dont le chagrin n'est point assez violent pour leur ôter le sommeil constatent en se réveillant que leur peine s'est adoucie et leur espérance accrue.
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Isa, le 05.08.2005 - 13:16
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De quoi écouter de la musiqueSur Muchmusic.net, on peut écouter (accessoirement télécharger) gratuitement les 100 meilleures chansons pop' depuis 1963 (qu'ils disent... ) au format *.wma. Quelques morceaux d'anthologie y figurent, du moins de quoi remonter dans le temps, sourire aux lèvres. Reportez-vous à cette page pour écouter ces titres, dont voici la liste complète :

01) The Beatles - yesterday
02) Rolling Stones - Satisfaction
03) Nirvana - Smells Like Teen Spirit
04) Madonna - Like A Virgin
05) Michael Jackson - Billie Jean
06) the Beatles-I Want To Hold Your Hand
07) Aretha Franklin - Respect
08) U2 - With or Without You
09) the Jackson - I Want You Back
10) Backstreet boys - I Want It That Way
11) The Eagles-Hotel California
12) The Supremes-Where Did Our Love Go
13) Guns N' Roses - Sweet Child O' Mine
14) The Rolling Stones - Brown Sugar
15) John Lennon - Imagine
16) Sinead O Connor - Nothing Compares to You
17) Stevie Wonder - Superstition
18) R.E.M. - Losing My Religion
19) Madonna - Vogue
20) Bob Dylan - Like a Rolling Stone
21) Van Morrison - Brown Eyed Girl
22) Michael Jackson - Beat It
23) Roy Orbison - Oh, Pretty Woman
24) Marvin Gaye - What's Going On
25) Britney Spears - Baby One More Time
26) Fleetwood Mac - Go Your Own Way
27) Prince - When Doves Cry
28) Hanson - MMMBop
29) Queen - Bohemian Rhapsody
30) Elton John - Your Song
31) Santanaf Rob Thomas - Smooth
32) Otis Redding - The Dock of the Bay
33) The Who - My Generation
34) Alanis Morissette - Ironic
35) Bruce Springsteen - Born to run
36) TLC - Waterfalls
37) O.P.P. - Naughty By Nature
38) David Bowie - Changes
39) Goo Goo Dolls - Iris
40) Whitney Houston - I Will Always Love You
41) Creedance Clearwater Revival - Proud Mary
42) The Police - Every Breath You Take
43) Rolling Stones - Miss You
44) ABBA - Dancing Queen
45) Eric Clapton - Tears in Heaven
46) Smokey Robinson - The Tracks Of My Tears
47) Van Halen - Jump
48) Pearl Jam - Jeremy
49) Bob Dylan - Tangled Up In Blue
50) Prince - Little Red Corvette
51) The Temptations - Just My Imagination
52) Paul McCartney - Maybe I'm Amazed
53) George Micheal - Faith
54) Red Hot Chili Peppers - Under The Bridge
55) N'Sync - Bye Bye Bye
56) Gloria Gaynor - I Will Survive
57) The Go Gos - Our Lips Are Sealed
58) The Wallflowers - One Headlight
59) Stevie Wonder - You Are the Sunshine of My Life
60) Billy Joel - Just The Way You Are
61) REM - The One I Love
62) Madonna - Papa Don't Preach
63) the Beatles - In My Life
64) Elton John - Bennie and The Jets
65) The Cars - Just What I Needed
66) Cyndi Lauper - Time After Time
67) Eminem - My Name Is
68) Garbage - Only Happy When It Rains
69) Depeche Mode - Just Can't Get Enough
70) Beach Boys - Good Vibrations
71) Ramones - I Wanna Be Sedated
72) Tom Petty - Free Fallin'
73) Culture Club - Do You Really Want to Hurt Me
74) Elton John - Tiny Dancer
75) Sly and Family Stone - Hot Fun In The Summer time
76) Radiohead - Creep
77) Al Green - Lets Stay Together
78) Green Day - Longview
79) Janet Jackson - Nasty
80) LL Cool J - I Need Love
81) No Doubt - Don't Speak
82) Michael Jackson - Rock With You
83) Foreigner - I Want To Know What Love Is
84) Oasis - Wonderwall
85) Cheap Trick - Surrender
86) Human League - Don''t You Want Me
87) Pretenders - Brass In Pocket
88) Wyclef Jean - Gone Till November(acoustic)
89) Wham - Careless Whispers
90) Brandy and Monica - That Boy Is Mine
91) Black Street - Dr. Dre
92) ACDC - You Shook Me All Night Long
93) Bee Gees - Stayin' Alive
94) Blink 182 - All The Small Things
95) Chic - Good Times
96) Def Leopard - Photograph
97) B-52's - Love Shack
98) Fine Young Cannibals - She Drives Me Crazy
99) Biz Markie - Just A Friend
100) Soft Cell - Tainted Love
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Isa, le 04.08.2005 - 22:40
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Terminal20Q est une expérience d'intelligence artificielle. Le programme est très simple, mais son comportement complexe : tout ce que le jeu connaît, il le tient des questions posées par ceux qui y ont joué. En fait, 20Q est un système d'auto-apprentissage : plus on y joue, plus il gagne en intelligence. Le principe est simple : pensez à un objet ou à un animal ; l'ordinateur va tenter de deviner ce que vous avez à l'esprit en vous posant une série de questions. Le challenge : qu'il parvienne à ses fins en moins de 20 questions. Naturellement joueuse, j'ai essayé avec "brosse à cheveux", "panthère" et "disque vinyle" et il a réussi à chaque fois ! Pas encore à la hauteur de Hal dans l'Odyssée de l'Espace, mais assez impressionnant tout de même !
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Isa, le 04.08.2005 - 22:04
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BricolageJ'ai procédé à quelques modifications mineures sur le site, notamment dans la boîte Membres. D'abord, je l'ai allégée, en ôtant l'affichage des pseudos et imeyl, chacun connaissant parfaitement son identité, sans qu'il soit utile de la lui rappeler... Ensuite, j'ai désactivé le système des mini-messages, car il ne fonctionne pas sur Firefox depuis que j'ai nettoyé le code. Je recevais donc des mini-messages auxquels je ne pouvais pas répondre, ce qui était inconvenant à la longue. Par ailleurs, c'est une fontion dont je n'avais guère l'utilité. Bref, exit.

J'ai en outre mis en place la fonction CutLongWords sur les formulaires de postage. Les chaînes de plus de 65 caractères seront automatiquement coupées, ce qui devrait limiter les déformations du site qu'occasionnaient les facéties des camarades du bac à sable. Je n'ai pas osé mettre la barre plus bas, craignant que les URL un peu longues ne soient du même coup tronquées. Après tout, tout le monde n'utilise pas les compresseurs d'URL !

C'est du reste l'occasion ou jamais de dire un mot de ces compresseurs d'URL, qui permettent d'abréger les liens kilométriques que peuvent générer Amazon et consors. J'ai donc dressé une petite liste des sites offrant ce service. A noter que la plupart d'entre eux proposent une bookmarklet, à glisser-déposer dans vos favoris ou dans la barre personnelle de votre navigateur, pour "snipper" les URL à la volée. A côté de chaque site, figure une démonstration du lien raccourci de celui-ci, particulièrement retors : Merci la FNAC !Voilà déjà de quoi faire ! Vous trouverez toutefois une liste plus complète, mais en anglais, sur Weblogs Compendium.
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Isa, le 04.08.2005 - 17:31
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Je ne peux manquer de partager ici la découverte musicale (tardive, je ne suis jamais en avance) qui enchante mon été : l'album acoustico-éclectique "Let it Die" de Leslie Feist risque de vous emporter à votre tour dans son rafraîchissant sillon...

Sa vie, son oeuvre

En un mot, Leslie Feist est une jeune et talentueuse canadienne, auteure-compositrice, interprète et multi-instrumentiste, rien que ça ! Et si l'album solo de la demoiselle est à classer dans les inclassables - avec toute la contradiction que cela recèle - tant il surprend par sa variété de tons, oscillant entre soul intimiste, folk minimal, jazz fredonné, disco vibrant, sur un fond résolument pop, Leslie Feist ne l'est pas moins, elle qui a débuté sa carrière dans le punk - à qui elle doit d'ailleurs sa voix d'ange écorché, ce cristallin filet délicatement éraillé.

Leslie Feist

Née à Calgary au milieu des années 70, Leslie Feist a fait ses armes comme chanteuse dans le groupe rock-punk de son lycée, Placebo qu'il s'appelait (qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas "ce" Placebo-là...) Bientôt, et durant 5 ans, le groupe fit les premières parties de The Ramones, mais les tournées éreintèrent tellement la voix de Leslie Feist qu'elle apprit en 1998 qu'elle ne pourrait plus jamais chanter.

Elle quitta alors sa ville natale, s'installa à Toronto, soucieuse de consulter un spécialiste des cordes vocales. Comme substituts à sa voix, qu'elle devait préserver, elle emporta une guitare et un 4-pistes. Pendant six mois, enfermée dans son garage, elle gratta des accords plutôt pop. Un an plus tard, elle devint guitariste dans le groupe By Divine Right, jouant un nombre de fois incalculable devant des salles bondées, à travers toute l'Amérique du Nord. Entre deux tournées, elle trouva le temps d'enregistrer et de produire en 1999 un premier album solo, intitulé Monarch (Lay Down Your Jeweled Head).

Leslie Feist

Après avoir joué dans de petites formations locales à Toronto, Feist rejoignit en 2000 un groupe de rap electro, Peaches, avant de participer, en 2002, à l'enregistrement de l'album "You Forgot It in People" du groupe Broken Social Scene, production qui remporta d'ailleurs le Juno Award du "Meilleur album alternatif 2003".

A ce moment-là, Feist avait déjà en tête son deuxième album solo, et quand elle n'était pas en tournée en Europe ou Outre-Atlantique avec Broken Social Scene, elle naviguait entre Calgary, Toronto et Paris, pour faire ses enregistrements, en collaboration étroite avec Renaud Letang (proche de Manu Chao) et Chilly Gonzales. L'album "Let It Die" sortit en mai 2004 chez Arts & Crafts.

L'album-révélation : "Let it die" (2004)

Jaquette de l'album Let it Die de Leslie FeistLeslie Feist y prête le timbre chaud de sa voix délicate à des morceaux de sa griffe, ballades folk, acoustiques et dépouillées, mélodies pop-jazz, enlevées et légèrement sophistiquées, ainsi qu'à des reprises, qu'il s'agisse d'un vieux blues traditionnel texan ("When I was a young girl"), d'un titre de Françoise Hardy ("L'amour ne dure pas toujours") ou d'une vitalisante version disco-soul d'"Inside and out" des Bee Gees, sans oublier le chouette "Secret heart" de Ron Sexsmith. On pourrait regretter du reste que l'auteure accorde une si large place à des reprises (5 pistes sur 13), quand les titres les plus réussis de l'album sont à mon sens (partagé, d'après ce que j'ai lu ici ou là) des compositions personnelles, "Mushaboom" et "Gatekeeper".

~ Gatekeeper ~



Well it's time to begin as the summer sets in
It's the scene
You set for new lovers
You play your part painting in a new start
But each gate will open another

June July and August said
"It's probably hard to plan ahead"
June July and August said
"It's better to bask in each others"

Gatekeeper seasons wait for your nod
Gatekeeper you held your breath
Made the summer go on and on

Well they tried to stay in from the cold and wind
Making love and making their dinner
Only to find that the love that they grew in the summer
Froze

February April said
"Don't be fooled by the summer again"
February April said
"That half of the year, well we'll never be friends"

Gatekeeper seasons wait for your nod
Gatekeeper you held your breath
Made the winter go on and on

Gatekeeper, Gatekeeper, Gatekeeper
Seasons wait for your nod

Je ne résiste pas à l'envie d'ajouter le titre "Mushaboom", avec ses paroles...

~ Mushaboom ~



Helping the kids out of their coats
But wait the babies haven't been born
Unpacking the bags and setting up
And planting lilacs and buttercups

But in the meantime I've got it hard
Second floor living without a yard
It may be years until the day
My dreams will match up with my pay

Old dirt road
Knee deep snow
Watching the fire as we grow old

I got a man to stick it out
And make a home from a rented house
And we'll collect the moments one by one
I guess that's how the future's done

How many acres how much light
Tucked in the woods and out of sight
Talk to the neighbours and tip my cap
On a little road barely on the map

Old dirt road
Knee deep snow
Watching the fire as we grow old
Old dirt road
Rambling rose
Watching the fire as we grow well I'm sold

Si vous ne vous précipitez pas chez votre disquaire après cela, c'est à désespérer de vos écoutilles, s'écrierait Tonton Gilbert wink

[Source]
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Isa, le 03.08.2005 - 23:19
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Ai revu ce soir In the Mood for Love de Wong Kar-Waï, avec l'envoutant Tony Leung dans le rôle de l'amant égaré. Qu'ajouter ?

Tony Leung dans le rôle de l'amant dans In the Mood for Love

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Isa, le 02.08.2005 - 01:03
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J'ai toujours su que le salut venait des tutoriels qui traînent ici ou là sur la toile ! Cet article de foi se vérifia encore cette semaine, lorsque je lus cet article [en] très éclairant, qui expose la bonne façon d'insérer une application Flash dans une page, sans affoler le validateur du W3C, ce qui était le cas pour un certain nombre de billets ici publiés. En effet, j'utilisais jusqu'à présent la méthode lourde d'insertion du Flash, dite à-la-Dreamwaver, appris-je a posteriori. Celle-ci consiste à imbriquer dans le tag object le tag embed, pour s'assurer que le fichier Flash sera affiché aussi bien par IE que par les navigateurs Gecko'likes.

Le tutoriel providentiel propose toutefois un *hack* assez étrange, qui permet, outre de réduire le code de moitié, d'en évincer l'invalide balise embed . "Irréaliste", pensai-je avant d'appliquer le hack sur ce site. "Brillant", m'exclamai-je ensuite, en constatant les résultats impeccables produits par ce codelet (néologisme assumé de "petit code"), tant sur IE6 que sur Firefox 1+. En conséquence, j'ai corrigé la presque totalité des billets que j'avais estampillés avec l'icône "NOW3C", chargée de signaler la non-conformité du code avec les normes du W3C. Il me reste maintenant à actualiser le générateur de code Flash que j'avais confectionné à mon usage, pour insérer sans douleur des applications Flash dans les billets.

Générateur de popups dans les cartons

J'ai fait un package du générateur de popups de ma Toolbox, pensant qu'il pourrait être utile aux utilisateurs de GuppY. Ces derniers le trouveront sur l'étagère Scripts de mon grenier. Le script est décliné en trois versions : version unilingue française, version unilingue anglaise, version bilingue français-anglais. Les fichiers lisez-moi.txt et read-me.txt livrés dans le zip en explique les modalités de fonctionnement et d'installation. Vanix, de GuppY Italia, a transposé le script en plugin pour GuppY 4.5+. Je n'ai pas eu le loisir de tester son travail, mais j'ai déposé le zip qu'il m'a envoyé à côté de mon script Popupmaker ; libre aux GuppYstes de choisir la formule qu'ils préfèrent.

Brain-training intensif

Nicolas parlait depuis un moment de coder un plugin, permettant de créer des quizs pour GuppY. C'est désormais chose faite : le plugin "Quiz" est disponible en téléchargement sur son site. Il rendra de fiers services à la communauté éducative, chaque jour plus nombreuse à utiliser GuppY. Mille mercis à Nicolas donc pour ce plugin léger, facile à mettre en oeuvre et néanmoins complet ! Le plugin étant accordé à la dernière version de GuppY, j'ai dû reprendre tout le code pour qu'il fonctionne ici, le traduire en XHTML-qui-valide et revoir quelques éléments de présentation. Mais... roulements de tambours... j'ai réussi, de sorte que les deux premiers quizs produits avec ce plugin, Vrac littéraire et Vrac littéraire reload, attendent que vous vous soumettiez à leurs câlines tentacules... Profitez-en, ils sont très faciles : c'est l'occasion ou jamais de figurer en bonne place dans le Hall of fame de Saute-mouton ! wink
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Isa, le 01.08.2005 - 23:16
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Je tombe à l'instant, en baguenaudant sur le site du Monde, sur une dépêche de l'AFP en date du 28 juillet (cf. infra), qui me met littéralement hors de moi. Le MRAP, y apprend-on, vient de saisir le MEN pour protester contre un corrigé de brevet blanc d'histoire-géographie, sous prétexte que ce dernier établissait, sans l'assortir de putains de guillemets critiques et autres circonvolutions foutaiso-rhétoriques, un raccourci "particulièrement choquant" entre les causes de la crise des années 1930 en Allemagne et les solutions préconisées par les nazis, au premier rang desquelles la lutte contre les Juifs. Voici l'intégralité de la dépêche :

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a écrit jeudi au ministre de l'Education nationale pour protester contre le contenu "particulièrement choquant" d'un corrigé de brevet blanc d'histoire fourni aux élèves d'un collège des Yvelines.

Ce brevet blanc du collège Jean-Moulin de Croissy-sur-Seine (Yvelines) avait pour sujet: "Comment le régime nazi apporte-t-il des remèdes à la crise ?"

Selon une copie fournie jeudi à l'AFP par le Mrap, les "propositions" de corrigé, rédigé en février par un enseignant, étaient: "montrer que les nazis apportent des solutions (remèdes) et qu'il y a des résultats. (...) Les remèdes: les lois de Nuremberg, lutter contre les Juifs, réarmement et politique de grands travaux. Les résultats: la production industrielle augmente, le chômage recule, mises en place de camps de travail, c'est la marche vers la guerre. Mais les dépenses sociales augmentent".

"Un lien direct de cause à effet, sans autre explication, est proposé à des jeunes de 15 ans entre les problèmes posés par la crise de 1930 en Allemagne et les solutions, notamment +lutter contre les juifs+, expression qui n'a même pas été assortie de guillemets !", écrit le Mrap à Gilles de Robien.

Interrogé, le ministère n'a pas voulu commenter une lettre qu'il n'a pas encore reçue. L'inspection académique des Yvelines n'a pas donné suite à une demande de réaction de l'AFP.

"J'ai eu un sursaut en voyant ce corrigé que mon fils m'a montré parce qu'il était lui-même étonné", a expliqué à l'AFP Dominique Assayag, mère d'un élève de 3ème. Elle a assuré avoir discuté avec le proviseur et l'enseignant auteur du corrigé qui lui a certifié qu'un débat serait organisé avec les élèves.

Il s'agissait, selon le Mrap, de "s'assurer que les 150 élèves concernés par ce corrigé n'aient pas pris la +proposition de correction+ au premier degré comme cela, malheureusement, est à craindre". Or, "rien n'a été fait depuis lors", a-t-il ajouté dans sa lettre.

Le MRAP a demandé au ministre "une intervention qui permette dès la rentrée de réparer cette maladresse".

Mais enfin, ne voit-on pas que le corrigé incriminé s'intitule lui-même "proposition" de corrigé ? Qu'il ne se présente pas comme un devoir entièrement rédigé, mais comme un court paragraphe, destiné à donner aux élèves des pistes sur la façon dont ils auraient pu traiter le sujet ? L'enseignant y indique, à coups de gros raccourcis, les grandes étapes du plan et de la réflexion. Il aligne une série de notations et se contente de rappeler aux élèves, très schématiquement, des notions déjà étudiées en détails. C'est là une pratique courante - à laquelle tout prof est obligé de recourir pour économiser sur son crédit-photocopies...

Le cours en lui-même a déjà eu lieu ; il ne s'agit donc pas de le refaire ; les élèves sont supposés le connaître : à charge pour eux de s'y reporter. Et il ne fait aucun doute que lors du cours, toutes les distinctions nécessaires, susceptibles d'apprendre aux bambins de 3ème à "préserver l'amitié entre les peuples", ont bel et bien été établies par le professeur. Précisément, ce dernier peut s'autoriser de lapidaires indications dans sa proposition de corrigé, sans craindre que les élèves ne prennent celles-ci au premier degré, parce que son cours s'est chargé de délivrer la bonne parole en amont. Bon sang ! Quand cessera-t-on de prendre les élèves pour de parfaits demeurés ? Quand cessera-t-on surtout de les conforter dans ce rôle, qui ne leur sied que trop bien ? mad
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Isa, le 31.07.2005 - 20:39
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Code non valideIl fut un temps où les tamagoshis faisaient fureur. Par la suite, on s'amouracha des plantes virtuelles de bureau, à la croissance desquelles on assistait à chaque fois qu'allumait son PC. Aujourd'hui, les Bunnyhero labs relancent le concept de l'animal virtuel. Tous les pensionnaires de cette SPA virtuelle sont interactifs : on peut les nourrir, les caresser, jouer avec... Ils font du bruit. Par ailleurs, ils suivent les mouvements de la souris. Adoptez-donc l'animal qui vous agrée : chat, chien, hérisson, canard, tigre, poisson, hamster, pingouin, lapin... Baptisez-le, customisez-le et obtenez aussitôt le code à copier-coller sur votre page. De quoi ouvrir une ménagerie wink !


Merci au visiteurs de bien vouloir nourrir Ducky : sous l'étiquette [More], vous trouverez du pain. Quant à Sisyphe, merci de le déposer de temps à autre sur sa roue : cela lui donne l'occasion de réfléchir à la vanité de l'hamsteraine condition.
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Isa, le 28.07.2005 - 17:26
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Voici trois délicates recettes gastronomiques, classées par ordre de difficulté, pour faire saliver vos babines, par la bonne odeur de ce billet alléchées.

I. Moukraines à la glaviouse

Moukraines à la glaviouseLa spécialité culinaire de Zeitoun (joué par Bruno Carette, dans la série Objectif Nul) brille par sa simplicité, qui ravira les ménagères de cuisine Mobalpa. La robustesse gaillarde et rustique de ce plat économique enchantera toute la famille et flattera les courbes de votre taux de cholestérol.

Pour 5 personnes

Ingérdients : une baguette de pain et un litre d'huile d'olive
  • Coupez dans la baguette 5 bouts de pain.
  • Trempez dans l'huile.
  • Mangez.

II. Gloubi-boulga

Le Gloubi-boulga, qui nourrit des générations de Minus Casimirus, régnait en maître sur l'Île aux enfants ; Casimir ne jurait que par lui. Une vilaine rumeur prétend ce gâteau immangeable, mais jugez donc : le gloubi-boulga est composé d'ingrédients sains, auxquels on ne trouve rien à redire ; aussi comment diable l'ensemble serait-il mauvais ? Ce plat, haut en goût et en couleurs, fera la joie des enfants à leur goûter.

Casimir se régale avec le Gloubi-boulgaPour une colonie

Mélanger dans un grand saladier :
  • de la confiture de fraises
  • du chocolat rapé
  • de la banane écrasée
  • de la moutarde très forte
  • des saucisses de Francfort "tièdes mais crues".
Les quantités sont laissées à la libre appréciation de chacun. Une variante suggère de remplacer la saucisse de Francfort par de l'andouillette AAA.


III. Dobitchu de Sofia

Rahdan Preskovic offrant Dobitchu à Pierre et ThérèseNous devons cette friandise à Rahdan Preskovic, qui, dans Le père Noël est une ordure, en offre, en bon voisin, un Tupperware entier à Pierre et Thérèse. Le Dobitchu de Sofia est une spécialité yougoslave (entre nous, Sofia est en Bulgarie, et non en Yougoslavie, mais enfin...) très prisée et réservée aux grandes occasions.

La texture délicatement fondante de cette truffe au chocolat procure extase et ravissement, surtout lorsqu'une deuxième couche se révèle sous la langue à la dégustation. Croyons-en Thérèse : "Oui, c'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim !"

Pour un Tupperware
  • Mélanger une plaquette de margarine avec du chocolat Benco en poudre
  • Rouler les truffes à la main sous les aisselles
  • En garnir un Tupperware en plastique
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Isa, le 28.07.2005 - 06:15
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Argh !Ah mon Dieu ! Quelle épouvantable maintenance ! J'ai dû intervenir à la main sur les fichiers de la base de données pour réparer le produit d'un funeste enchaînement de circonstances. J'ai bien crû que jamais je ne parviendrais à réparer les dégâts, surtout quand au 9ème contrôle d'intégrité, revenait invariablement 1 erreur ! Au final, je n'ai perdu que 3 courts fils de discussion du forum - que les intéressés (Pi_R, Aldweb et Zeblai) me pardonnent...

Et tout ça pour mettre mon site en conformité avec les standards ! On m'y reprendra, tiens ! Figurez-vous que j'ai découvert que les bonnes pratiques du web recommandent de ne plus utiliser l'attribut target="_blank" dans la syntaxe des hyperliens, tandis que le XHTML strict en proscrit carrément l'usage. Cet attribut permet de charger la page visée par l'hyperlien dans une nouvelle fenêtre. Or, jusqu'à présent, j'en affublais systématiquement les liens qui pointaient vers des sites externes, benoîtement persuadée de rendre service au visiteur : en effet, j'avais lu que les internautes ont tendance à dériver passivement de lien en lien, au risque d'en oublier et leur destination et leur provenance. De ce point de vue, arguait-on, employer l'attribut target="_blank" leur rendait un fier service, car les visiteurs pouvaient suivre les liens externes, sans quitter le présent site. Naïvement, j'accréditais l'idée commune que tout le monde y gagnait en convivialité.

Force m'est pourtant de confesser que depuis que j'utilise Firefox, équipé de l'extension Super Drag and Go qui permet d'ouvrir les liens dans de nouveaux onglets via un simple glisser-relâcher, j'éprouve de plus en plus de gêne à voir surgir une nouvelle fenêtre là où je m'attends juste à "tourner" une page. Quand on a goûté à la navigation par onglets, on rechigne à voir son écran envahi de multiples fenêtres indésirables. En outre, à bien y songer, l'usage du target="_blank" relève d'une forme de discourtoisie : il s'apparente à du "forcing", puisqu'il entrave la liberté du visiteur, en lui imposant des modalités de navigation auxquelles il n'a pas donné son assentiment. Respecter la liberté du visiteur (donc le visiteur lui-même) suppose de lui laisser les rênes de sa navigation : soit ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre, afin de s'en garder l'exploration en réserve pour plus tard, soit suivre le lien pointé et quitter la page de départ.

Forte de ces puissantes réflexions, j'entrepris d'expurger Saute-mouton des centaines d'attributs target="_blank" qui en parsèment le code. D'abord, je modifiai le source en altérant les fichiers qui modèlent les pages. Il me restait encore à modifier les liens insérés dans les articles, les billets, le forum, les photos... bref le contenu. Pour m'épargner la modification de chaque item via l'admin - ce qui n'aurait pas laissé d'être fastidieux - j'eus l'idée de lancer un utilitaire de recherche-remplacement dans les fichiers du dossier data/. Après avoir sauvegardé le site par mesure de prudence, je dupliquai data/ et lançai SearchandReplace98 à la chasse aux targets. Je réinjectai ensuite le contenu de data/ en ligne. A première vue, tout était en place. Dans l'admin, où je m'apprêtais d'humeur joyeuse à rédiger un billet, je rencontrai plusieurs parse errors qui donnèrent l'alarme. L'examen des fichiers incriminés révélait que le logiciel avait tronqué les données les plus longues, de sorte que les billets de quelque ampleur avaient été copieusement caviardés...

Maugréant contre les logiciels qui ne font pas leur boulot et m'obligent à faire le mien, je restaurai derechef la sauvegarde du répertoire data/. Un contrôle d'intégrité décela une kyrielle d'erreurs. J'étais stupéfaite : comment cela était-il possible, alors que le contrôle d'intégrité lancé sur ce même dossier avant la catastrophe avait été parfait ? Un coup d'oeil sur le site acheva de me paniquer : des articles se retrouvaient dans l'annuaire, tandis que les billets s'affichaient dans les boîtes latérales ; c'était le bronx. Je pouvais légitimement conclure de ce massacre que la base de données était désalignée ; j'imaginais déjà le pire et, incapable de réfléchir, lançai un nouveau contrôle d'intégrité qui échoua. L'idée me vint enfin d'inspecter par FTP le dossier data/. Eurêka ! Il manquait une centaine de fichiers, dont le transfert avait dû échouer lors du chargement.

Je corrigeai vite le tir et revins pantelante admirer les effets de ce rétablissement : de fait, le site avait retrouvé un aspect normal. Pour conforter les apparences, je lançai un contrôle d'intégrité qui signala une erreur. Rien de grave, me rassurai-je : puisqu'elle a été réparée, le prochain contrôle sera parfait. Que nenni ! Encore 1 erreur. Hein ? Ne nous décourageons pas, relançons bravement l'offensive. Rebelote : 1 erreur... et ainsi de suite jusqu'au 9ème contrôle (je suis du genre entêtée demeurée), où je parvins à surprendre au vol l'ID du fichier fautif. En FTP, je l'extirpai du lot ; c'était à pleurer : il ne présentait aucun défaut. Du reste, comme il était totalement vide, on ne pouvait le blâmer de rien. C'est alors que la lumière illumina les ténèbres de mon esprit : bon sang, mais c'est bien sûr ! Data/ ne doit contenir aucun fichier à 0ko ! J'effaçai le coupable, relançai le contrôle d'intégrité, qui répara 3 erreurs et effaça quelques posts du forum. Un dernier moulinage eut raison de ma ténacité : enfin, tout était rentré dans l'ordre.

Quoi, j'aurais donc passé plusieurs heures, transie d'angoisse, pour rien ?, me défendai-je, quand la voix de la sagesse me susurra de laisser tomber cette histoire de "target=_blank". L'adage ne conseille-t-il pas au cavalier qui a fait une mauvaise chute de remonter sitôt en selle ? Il ne serait pas dit que la machine - ou la malchance, c'est égal - l'emporterait, question de principe. Je "détargetisai" donc à la main, patieeeeeemment, tous les liens des marque-ta-page, des cartons, de la Toile insolite, des boîtes latérales et du photorama (2 heures). Enfin, je repérai les numéros d'identification des billets à assainir et réparai les fichiers correspondants par FTP (1 heure).

Et voilà ! Le résultat est sous vos yeux... invisible wink Il reste sans doute quelques liens targetisés orphelins ; ils seront soigneusement exterminés à l'occasion ("oh oui, plutôt à ce moment-là, M. Preskovitch")
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Isa, le 27.07.2005 - 12:09
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imagemixer.pngJe viens d'enrichir la galerie de Missi[v/l]es d'un nouveau thème, intitulé "Miximages". Il contient une quinzaine de cartes fabriquées à partir d'images produites par The ImageMixer. Ce générateur d'images en ligne scanne les répertoires d'images du site (Oyonale, spécialisé dans l'image de synthèse), échantillonne les images trouvées pour en créer une nouvelle, unique. On peut jouer avec certains paramètres, comme le fond et les dimensions de l'image, la taille et le nombre de formes, leur épaisseur, leur degré de transparence, leur disposition, etc.
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Isa, le 26.07.2005 - 23:22
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Comme le nombre d'outils que j'ai codés pour me faciliter la gestion du site a augmenté, j'ai finalement rassemblé ces outils internes dans Ma toolbox, qui contient à ce jour
  • une série de sélecteurs de couleurs et de générateurs de palettes
    • le colorpicker : applet Java qui permet de sélectionner une couleur et d'obtenir son code RVG et son code hexadécimal
    • le colorchooser : application Flash pour sélectionner une couleur et obtenir son code hexadécimal
    • le colortoy : application Flash qui génère une palette de couleurs assorties à partir d'une couleur et délivre les codes hexadécimaux correspondants
    • la colorwheel surgit dans une fenêtre popup. Elle permet de créer des palettes de couleurs optimisées à partir d'une roue de 4096 couleurs
  • le Polaroid-O-nizer, ajouté hier (cf. infra)
  • une série de générateurs de codes à copier-coller directement
    • le Clean converter, qui ne fonctionne qu'avec IE hélas, convertit du code de manière à ce qu'il puisse être posté sans être interprété
    • le Flash coder génère le code d'insertion d'un fichier Flash dans une page
    • le Video coder, ajouté hier, génère le code d'insertion d'une vidéo dans une page
    • le Popup coder, ajouté hier, produit le code d'un lien popup dans GuppY uniquement
    • le générateur de Lorem Ipsum crée du texte au kilomètre.
Le Polaroid-O-nizer

Exemple de Polaroid produit avec le Polaroid-O-nizerJ'ai adapté ce formidable script (les crédits sont indiqués sur la page) hier, pour qu'il s'intègre à mon site. Il permet, très simplement, de créer des Polaroïds légendés pour les photos ou images de votre choix, à partir de quelques options à renseigner. Indiquez précisément la couleur de fond de la page dans laquelle vous insérerez le Polaroid, pour avoir un joli résultat, choisissez le degré d'inclinaison de la photo (la valeur 15 choisie par défaut est très bien cependant), légendez le tout et hop ! Votre image apparaît polaroid-o-nisée smile Pour l'enregistrer, cliquez-droit, comme d'habitude. Il arrive toutefois que l'image s'enregistre sous le nom index.php, comme si c'était un fichier *.php. Dans ce cas, renommez juste le fichier en monimage.jpg.

Abolis bibelots d'inanité mienne

J'ai adapté le tutoriel conçu par Nicolas, pour qu'une image signale les nouveautés de moins de trois jours sur le site. Cette discrète puce verte clignotante Nouveau signale dorénavant les derniers articles, billets et liens publiés, les derniers fichiers posés en téléchargement, ainsi que les dernières entrées ajoutées au glossaire. D'ailleurs, j'ai ajouté dans mes cartons un zip du microciel Gif Optimizer, chroniqué dans ce billet.
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Isa, le 26.07.2005 - 21:17
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