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Au vu des 11 zéros que je viens de distribuer (et le reste est à l'avenant), je confesse l'échec lamentable et total de ma stratégie. Lire deux récits, soient 4 pages, c'est encore trop demander. Ce soir, je devine donc, avec une acuité douloureuse et une prescience amère, à quel point je vais ramer quand on va étudier Oliver Twist... Certes, je leur ai fait acheter le roman en version abrégée, mais, même réduit à son plus simple appareil, le volume compte encore - ô ciel ! - 150 pages. Je vais finir par me rabattre sur Oui-Oui fait péter la banlieue, Oui-Oui arrache sa race et Oui-Oui nique la cité, et encore, à condition que je trouve ces oeuvres en éditions adaptées pour lobotomisés précoces.
Grrrr... je suis furieuse, je le sens bien. 'Vont m'entendre à la rentrée, les bougres !
Enfin, je cède au plaisir de citer la copie d'Ozgul, qui, si elle a du moins fait l'effort de lire les 4 pages, a hélas omis de saisir le sens de ce qu'elle lisait. A la question "Le tout dernier paragraphe du récit décrit deux personnages : lesquels ? que font-ils ?", elle répond, avec une poésie qui ne laissera personne insensible, j'en suis sûre :
Jan en cachète il s'enfuiya et la mère dit : Jan s'est toi mon fils, Jan ferma la porte et ouvrir la fenêtre et un moment on n'entendit les cris de la mère elle était nu est sur ses bras Jan remplie de rose et de sang il était mort.
Et vous savez quoi ? Son point, je vais le lui accorder, parce que la soupe charabiesque d'Ozgul que je viens de vous servir, c'est de loin la meilleure réponse donnée à la question posée...