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Résumé des épisodes précédents :
Mardi soir : après le conseil de classe des 5e, mon collègue de Sciences Physiques claque par mégarde la portière de la voiture sur ma main droite. Aussitôt je pleure, parce que j'ai mal. Bilan : rien de cassé, juste deux doigts mortifiés et une humiliation publique - nous étions entassés dans la voiture pour le retour et j'ai donc pleuré devant 5 collègues.
Jeudi soir : de retour chez moi, en descendant la poubelle, je glisse dans les escaliers et les descends plus vite que prévu. Aussitôt je pleure, parce que j'ai mal. Bilan : hématomes divers, de couleurs variées tirant plus ou moins sur le bleu, le vert ou le rouge.
Vendredi : au sortir d'une courte nuit (insomnie), je pressens la maladie qui, tentaculaire, s'immisce en moi ; j'ai de la fièvre et mal aux gencives (c'est un signe qui ne trompe pas). Je vais vaillamment éduquer mes sauvageons et m'en sors tant bien que mal, mais plutôt mal que bien quand même...
Vendredi soir : après une petite sieste, je prends mon courage à deux mains et file chez JM dont nous fêtons l'anniversaire. Deux changements de métro, l'enfer. En sortant du métro, après une heure de cahots, je remonte l'avenue de Saint-Ouen. Au bout de dix minutes de marche, je me rends compte que les lieux me sont définitivement inconnus et en conclus que j'ai emprunté la mauvaise direction. Je rebrousse chemin, pour descendre l'avenue de Saint-Ouen, en repassant par la case "Départ", mais sans toucher 20 000 F. Au bout de dix minutes de marche, je réalise que c'était en réalité l'avenue de Clichy que j'aurais dû emprunter. Je demande mon chemin à des passants pour ne pas avoir à faire marche arrière de nouveau. Peine perdue : les passants interrogés ne sont pas francophones. Je regagne donc le métro et avise une cabine de téléphone - il faut préciser que je n'ai pas de portable, parce que j'en ai horreur. JM m'informe que je ne suis pas descendue à la bonne station de métro. Je me remets en chemin, au bord de l'hystérie. Il m'aura fallu 1h40 pour arriver sur le lieu des festivités, auxquelles je ne goûte guère, étant liquéfiée par une fièvre lancinante.
Samedi : fièvre, maux de gorge, sinusite, rhinite, toux dévastatrice. Je suis anéantie et passe la journée sous la couette, dans une torpeur glauque. Je dors environ 12 heures.
Dimanche : pas d'amélioration. Je suis venue à bout de ma boîte d'Ibuprofène et pourtant les 38,5° s'affichent imperturbablement au compteur. Je passe la journée au fond du lit, dans une torpeur de plus en plus glauque. Je dors environ 10 heures.
Lundi : au réveil, ma gorge est en feu, mais la fièvre a baissé. Evidemment, comme à chaque fois, j'ai perdu ma voix. J'appelle le collège pour prévenir que je ne viendrai pas l'après-midi - je ne travaillais pas le matin.
A ce point, je m'interroge : aurais-je la poisse ?