Nouvelles skins et dernières lectures

Aperçu de la skin KubrickEh oui, j'ai fabriqué deux nouvelles skins (en réalité, plus, mais il reste quelques fignolages sur les autres skins, que je publierai dans les jours prochains). La première, Kubrick, actuellement en place, est inspirée d'un thème du CMS Wordpress, dont j'ai retravaillé les graphismes, taille et couleurs. La seconde, Capsule, est une variation de la skin Wrap, que j'ai simplement "encapsulée" dans un cadre. Les skins sont essayables à partir de la boîte Membres : en s'enregistrant, on peut , après essais, choisir sa skin préférée pour naviguer le site.

Mise à jour de la garde-robe du site

Les deux captures d'écran correspondantes ont été ajoutées dans la garde-robe que j'ai mise à jour, en remplaçant d'abord les captures obsolètes par les dernières en date et ensuite, en réorganisant les screenshots comme suit :De plus, j'ai recodé les fichiers des skins pour que chacune soit associée à un logo : toutes les skins sont désormais différenciées.

Où il est encore question de Jane Austen

Fac-simile de la première édition de Raison et SentimentEvidemment, je n'ai pas pu résister longtemps au voeu de patience que j'avais moi-même formulé et ai infligé à cette défunte résolution le même sort qu'aux autres... J'ai donc littéralement fondu sur Raison et sentiments de Jane Austen hier soir. Chronologiquement, Sense and Sensibility, a été écrit avant Pride and Prejudice et il me semble que cette antériorité de composition suffit à justifier la différence de qualité d'un roman à l'autre, perceptible dès les premières pages : l'intrigue de Raison et sentiments est plus languissante, moins saisissante que celle de Pride and Prejudice ; les personnages, plus nombreux, sont moins dessinés et en quelque sorte plus monolithiques ; enfin, le dénouement est un peu précipité et peut-être expédié. Ce fut toutefois une lecture très agréable (et so romaaaaantic !) et je gage que dès demain, je me rendrai chez Gibert pour acquérir Emma, tenu par les "Austeniens" (?) comme le roman le plus abouti de Jane Austen et dont je reparlerai après consommation wink.

"- Oh, Elinor, s'écria-t-elle, vous m'avez rendue odieuse à moi-même pour toujours. Comme j'ai été cruelle à votre égard ! Vous qui avez été mon seul soutien, qui avez partagé tous mes maux, qui paraissiez ne souffrir qu'à cause de moi. Est-ce là toute ma gratitude ? Est-ce là la seule récompense que je puisse vous offrir ? Parce que votre mérite était pour moi est un vivant reproche, j'ai tout fait pour le méconnaître."


Infortunée Clara ! Clara la folle !

Clara Militch de TourguenievAujourd'hui, entre deux skins, j'ai lu une longue nouvelle (ou un court roman ?) fantastique d'Ivan Tourgueniev, intitulée Clara Militch, que je projette de faire lire à mes élèves en l'an de grâce 2006. L'intrigue en bref : Aratov est une jeune homme renfermé - disons franchement asocial - qui vit avec sa tante, la pieuse Platocha, et ne fréquente qu'un seul ami, le fougueux Kupfer. Un jour, ce dernier convainc son taciturne compagnon de l'accompagner à une matinée littéraire, où, annonce-t-il, une prodigieuse actrice, Clara Militch, la protégée d'une princesse mécène des Arts et Lettres, doit lire des vers et chanter quelques airs. Après avoir longtemps résisté, Aratov cède aux instances de son ami et assiste, sans grand enthousiasme cependant, à la prestation de la jeune femme, qu'il trouve inexpressive et sans grâce. Il sort néanmoins du spectacle en proie à un trouble indicible : la jeune femme semble n'avoir joué que pour lui ; elle a gardé les yeux fixés sur lui pendant toute la représentation. Le lendemain, Aratav reçoit un billet qui achève de le bouleverser...

A l'époque où se situe notre propos "perchait" à Moscou certaine princesse, géorgienne et veuve, à la personnalité équivoque pour ne pas dire suspecte. Elle avait alors une quarantaine d'années ; dans la fleur de la jeunesse elle avait dû posséder ce type de beauté orientale qui se fane si précocement ; maintenant elle mettait du blanc, du rouge et se teignait les cheveux en jaune. Des bruits divers couraient sur son compte, des bruits qui n'étaient pas exactement flatteurs ni parfaitement explicites ; personne n'avait jamais connu son mari, et elle n'avait jamais habité longtemps dans une même ville.

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